Vocabulaire de l'information.


Le petit lexique de l'information et la désinformation

: Forme de désinformation, une "action insidieuse sur les esprits, tendant à accréditer certaines opinions, à démoraliser, à affaiblir le sens critique" (Le Petit Robert). C'est un "canular qui cherche à faire passer pour vrai ce qui est faux"
: Communiquer sciemment une fausse information dans le but de tromper les lecteurs, les téléspectateurs, les auditeurs, les internautes. Les adeptes de la théorie du complot accusent les médias classiques d'en faire pour faire passer leur propre discours pour vrai.
: Un groupe secret occulte tire les ficelles pour diriger le monde. Explications simples et définitives pour décrypter des événements complexes. Cela fait concurrence aux faits établis et aux thèses dites officielles.
: Groupes d'extrême-droite antisémites, islamophobes, traditionnalistes ou complotistes. Ils pensent que les médias cachent la vérité. Ils veulent donc "réinformer" les citoyens et sévissent sur internet en faisant circuler de fausses informations pour faire croire que leurs théories sont vraies.
: Le terme est nouveau. Certains considèrent qu'il faut mettre la population "au courant de quelque chose, en considérant que l'information dont elle dispose habituellement est orientée, fausse ou est de la désinformation". Les adeptes font souvent partie de la fachosphère.
: Fausse nouvelle qui a l'air d'être une vraie nouvelle car elle reprend les codes traditionnels du journalisme. Elle se présente "sous les traits d'un article de presse classique" et "vise à induire le lecteur en erreur". A ne pas confondre avec un hoax ou un canular.
: C'est aussi une fausse nouvelle, souvent diffusée par mail, à la différence des fake news qui, elles, reprennent les codes du journalisme. Le terme désigne une information volontairement erronée diffusée sur internet.
: Une blague, une fausse nouvelle. On peut en trouver dans les médias sous forme de poisson d'avril. A la différence d’un hoax ou d’une fausse nouvelle, c' est présenté comme tel après sa diffusion. Par exemple, en 1971, la TSR avait diffusé un reportage annonçant l’atterrissage d’une soucoupe volante près de Genève.
: Le terme a été utilisé par Kellyanne Conway, conseillère du président américain Donald Trump, pour justifier les propos du porte-parole de la Maison Blanche qui avait avancé que la foule présente lors de l'investiture de Donald Trump était aussi importante que lors de l'investiture de Barack Obama alors que les images montraient clairement qu'elle était nettement moins dense. A la question de savoir pourquoi le porte-parole a recouru à un "mensonge manifeste", elle a rétorqué qu'il avait donné des "faits alternatifs"
: Discours forgé sur l'émotion et les croyances personnelles plutôt que sur des faits réels, l'opinion et l’émotion comptent plus que les faits avérés.
: Depuis l’avènement des fake news, le terme revient régulièrement dans les médias. Ce terme désigne donc la vérification de l'exactitude des faits et chiffres avancés dans les médias par les politiciens, et par extension, des experts.
: Les fake news et les faits alternatifs participent d’une stratégie de propagation d’une idéologie basée sur l’émotion et les phrases choc. Ceci désigne l’action exercée sur l'opinion pour l'amener à avoir certaines idées politiques et sociales, à soutenir une politique, un gouvernement, un représentant".
: Internautes qui interviennent sur le web en lançant des polémiques avec pour objectif de provoquer les autres intervenants d'un forum, d'un blog. Les polémiques sont souvent violentes, les propos tournent en boucle et son peu argumentés.